Départ de Nice, seul car les harleyistes locaux ne m' ont pas voulu avec eux avec mon Laté de 1942 , le mercredi précédant le week-end de la Pentecôte 17h00, direction Grenoble par Puget-théniers, Digne, Sisteron , Luce la-Croix-Haute.

Arrivée aux alentours de 22h00, sous la pluie. Nuit brève et fraîche au camping municipal .

Jeudi matin, départ à 8h00 vers Lyon dans un brouillard mouillant. Je dois passer à Lyon même chez mon assureur pour prendre mon attestation d' assurance qui vient à échéance en cours de voyage. Du coup j' en profite pour aller me taper une bonne bouffe place Royale, dans un bouchot plein comme un oeuf.

Vive la capitale des Gaules !! _________________

(suite)

L' après-midi je pousse jusqu'à Langres après un dîner sympathique dans une boîte fifties de Nancy. Nuit brève au son des freins de poids-lourds dans un camping qui jouxte une courbe de l' autoroute (je m' en suis rendu compte trop tard !)

Départ de bon matin dans la grisaille. Il ne pleut plus mais il y a pas mal de brume résiduelle. Route grasse, paysage morne. Je rentre dans le Grand Duché du Luxembourg à l' heure du repas après une halte assez longue à la frontière sous le regard suspicieux des douaniers.

Halte à l' entrée en Belgique pour avaler un excellent Moule-Frites traditionnel. Entrée sur la nouvelle autoroute Bastogne-Liège encore en construction.

..Je me rends compte soudain que les emplacements prévus pour les stations services sont désespérément vides et c' est justement ce moment que choisit ma bécane pour passer en réserve !... merde, je dois sortir en vitesse de l' autoroute et bien entendu, je me perds sur de petites routes de campagne au beau milieu des Ardennes belges, dans la région de Bastogne...c'est la panne sèche...par bonheur, un paysan passant par là avec son tracteur me remorque jusqu'à une pompe ...enfin, ouais ...une antique pompe à main avec laquelle il me fait le plein.

Je traverse Liège à 18h00 et je pénètre aux Pays-Bas à Maastricht aux alentours de 19h00, 19h30. A partir de là je fais route avec une citoyenne suisse en Sportser assez mignonne. Deux autres Suisses se joignent à nous un peu plus tard. Il fait nuit noire et nous sommes pris dans des embouteillages incessants !... et par malheur je perds de vue les helvètes et me retrouve tout seul dans la nuit !... Oh pas très longtemps car au bout de quelques kilomètres je vois un phare sur le bas-côté...c 'est la fille au sportser qui m'attends...On discute un moment sur la route à suivre car ses concitoyens ne nous ont pas attendus ! Enfin, aux alentours de 22h00 nous entrons dans Slagharen... et là je perds définitivement la fille au sportser...je suis crevé. Je rentre sur le site gigantesque de la concentre...ça grouille de monde, de bruit et de lumière mais je me sens soudain très seul et je m' écroule sur le bas-côté, épuisé. Soudain passent devant moi deux types qui me regardent avec curiosité....mais on se connaît !! Titus et Furet !!... qu 'est ce que vous foutez là ? et toi ? ...Ouf, sauvé. Je m' inscris en faisant une queue interminable et je plante ma tente à côté de Furet et de Titus ...et à quelques pas des Suisses.

Retour en compagnie de Titus : départ dimanche matin et arrivée à Nice lundi matin 6h00 en roulant toute la nuit. ( 1500km aller en 3 jours et 1500 km retour en 2 jours)